Pourquoi changer sa chaudière ?
Economies, fiabilité et respect de l’environnement. Trois raisons qui peuvent justifier de remplacer sa chaudière trop ancienne ou défaillante.
Avec le temps la performance d’une chaudière s’amenuise. Au-delà de 12 ans, les chaudières présentent une certaine usure qu’il convient d’évaluer avec son chauffagiste.
Voici 3 questions à se poser :
1. Ma chaudière est-elle économe en énergie ?
Les chaudières installées il y a 10 ans et plus n’intègrent pas les dernières innovations technologiques des constructeurs déployées dans les chaudières de nouvelle génération.
Les nouvelles générations d’appareils « basse température » fournissent de l’eau chauffée à des températures à peine supérieure à 50 degrés, ce qui permet d’économiser 12 à 15% d’énergie (1). D’autres modèles bénéficiant de la technologie à condensation permettent de récupérer de la chaleur en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion. Ce qui diminue, là encore, les pertes thermiques et abaisse la consommation d’énergie de 15 à 20%.*
(1) Source Ademe (février 2016), https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/travaux/installer-chaudiere-a-tres-haute-performance-energetique
Pour ces raisons, il est parfois plus intéressant de ne pas attendre la fin de vie d’une chaudière et de changer pour un modèle moins énergivore et à plus fort rendement. Avantage n° 1 : une facture de chauffage allégée de 12 à 20%
2. Ma chaudière risque-t-elle de tomber en panne ?
Avec une chaudière de plus de 12 ans, même entretenue régulièrement, le risque de pannes augmente. Température d’eau instable pendant une douche, micro -fuites d’eau, chaleur ambiante plus lente à réguler, bruit inhabituel de votre chaudière, entartrage de votre appareil… ces signes peuvent vous alerter qu’une panne est imminente.
Bien sûr, la qualité initiale de l’appareil, et notamment celle de la pompe ou du brûleur, joue sur sa durée de vie. Par ailleurs, plus le modèle est ancien, plus il devient difficile et onéreux de remplacer les pièces défectueuses.
Pour toutes ces raisons, il est conseillé de faire entretenir votre chaudière par un professionnel afin qu’il réalise des tests de fonctionnement. Anticiper un changement quand l’équipement donne des signes de fatigue permet d’éviter les désagréments d’une panne critique qui vous obligerait à changer dans l’urgence votre matériel : une situation désagréable, surtout pendant la saison froide. Avantage n° 2 : un risque de pannes réduit, un confort amélioré et une installation sécurisée
3. Ma chaudière est-elle polluante ?
A la différence des anciennes générations, les chaudières récentes sont plus respectueuses de l’environnement. Elles rejettent moins de dioxyde de carbone (CO2) mais aussi de dioxyde de souffre ou d’oxyde d’azote. Face au réchauffement climatique, la France s’est engagée notamment à réduire de plus d’un tiers la consommation énergétique des bâtiments d’ici 2020. S’équiper d’une chaudière plus récente participe de cet objectif et des efforts de rénovation énergétique des bâtiments afin de répondre aux défis énergétiques, environnementaux et sociaux de demain.
De plus, en cas de revente ou de mise en location de votre logement, une chaudière récente améliorera son étiquette énergétique et donc potentiellement son prix de revente ou de location. En effet, une étude récente(2) indique qu’un écart de valeur de 5% est constaté en moyenne sur un bien immobilier pour chaque lettre du Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Avantage n° 3 : une émission de CO2 plus faible
Améliorez l’étiquette énergie de votre logement
Désormais obligatoire à chaque vente ou location, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) estime le niveau de consommations d’énergie (chauffage, eau chaude sanitaire) de votre habitation et le classe sur une échelle de A à G.
Une chaudière à condensation ou l’installation de solutions innovantes améliore de façon significative l’étiquette énergie de votre logement et le valorise ainsi auprès d’un futur acheteur ou locataire.
(2) Etude nationale de l’Association Dinamic réalisée à partir des bases statistiques notariales en 2014
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